Le doute s’installe
Oui, là, en effet, la pression était déjà grande, mais le doute s’installe. Je vérifie dans la base de donnée, et l’adresse en question a bien généré une erreur (et une erreur du genre permanente, pas du soft). Je pousse les investigations un peu plus loin et en effet des bounces cliquent régulièrement sur les campagnes (ça reste un volume extrêmement réduit tout de même).Pas si étrange
Ces bounces actifs (un comble) ont une caractéristique en commun. Ce sont toujours les adresses qui ont été envoyées en premier lors d’une campagne. Qu’est-ce que ça veut dire ? Simplement que certaines destinations (FAI, Webmails, …) font passer les tous premiers messages d’une campagne déterminée dans leurs filtres anti-spam… que ce soit des adresses actives ou non. Et comme vous devez le savoir, de nos jours, les filtres anti-spam ne se contentent pas d’analyser le contenu de vos emails. Ces filtres cliquent et vérifient les différentes redirections qui s’opèrent derrière vos liens et ouvrent la page d’atterrissage finale. Cette analyse des liens permet par exemple de vérifier si certaines URL ne sont pas référencées dans des listes noires dédiées (URIBL, SURBL, …), de vérifier le nombre de redirections (trop de redirections vous fait resembler à un spammeur) et d’analyser la cohérence de votre identité d’expéditeur (sujet sur lequel il faudra que Badsender revienne dans les prochaines semaine).Remettre le mort-vivant dans son cercueil
Du coup, autre effet de bord (même si son volume sera très limité), vérifiez que vos programmes de gestion des actifs/inactifs ne remettent pas votre bounce sur le devant de la scène, par exemple en augmentant la pression marketing vers celui-ci. Une erreur permanente doit généré une désactivation définitive de l’adresse… dans tous les cas !Besoin d’aide ?
Lire du contenu ne fait pas tout. Le mieux, c’est d’en parler avec nous.
Laisser un commentaire