Les filtres anti-spam, c’est le mal ! Avez-vous déjà entendu une seule entreprise envoyant des campagnes email ne jamais avoir connu un problème de délivrabilité ? Ca m’étonnerait. Dans la vie de toute entreprise il y a eu des couacs plus ou moins grands.
Il y a quelques années, une réaction commune était de changer d’adresse IP, et parfois cela suffisant à se refaire une virginité. D’ailleurs, les spammeurs ne font pas autrement. Dès que les FAI et autres webmails changent de comportement et réussissent à les prendre dans leurs filets, ils cherchent la parade à tous prix pour revenir sur le devant de la scène.
Et vous savez quoi ? La plupart des annonceurs (qui se croient légitimes) appliquent la même règle. « Je suis filtré… hoooo les méchants ! J’ai toujours fait comme ça pourtant. Je vais changer quelques virgules pour contourner ces s******. »
Les spammeurs contournent les filtres anti-spam. Les autres améliorent leur engagement.
ENGAGEMENT ! Ca fait quelques années que tout le monde vous le dit, la qualité de l’engagement est PRIMORDIALE pour une bonne délivrabilité. Sans engagement, vos abonnés vont classer vos emails en spam. Sans engagement, vos destinataires n’ouvriront plus vos emails. Sans vérification de la permission (qui est de l’engagement), vous allez taper dans du spamtrap. Avec du contenu 100% orienté pub/vente… pas d’engagement.
À votre avis, comment peut faire un FAI ou un webmail pour savoir si un expéditeur est légitime ou non ? Comment peut-il définir si un email est désiré par le destinataire ? La réponse c’est :
Besoin d'aide ?
Lire du contenu ne fait pas tout. Le mieux, c’est d’en parler avec nous.
- Mesure du taux de plainte généré ;
- Analyse de la réaction du destinataire via les taux d’ouverture et de clic ;
- Mesure du nombre de spamtraps touchés ;
- Vérification du contenu de vos emails.
Alors oui, il va falloir nettoyer vos inactifs (et démarrer le plus vite possible), il va falloir améliorer vos processus de récolte de permission lors de l’inscription, commencer à envoyer autre chose que de la publicité, simplifier vos processus d’inscription, … et donc, sans doute, réduire le volume d’emails que vous envoyez à chaque campagne et réduire le nombre de leads récoltés par vos différents canaux d’acquisition. Mais ce sera au profit de meilleures performances … et d’un meilleur ROI.
Comment savoir si c’est efficace ?
Aujourd’hui, la méthode la plus fiable afin de détecter un problème de délivrabilité ou une mise systématique en boîte spam est probablement de comparer le taux d’ouverture de vos campagnes par destination. Si vous êtes en moyenne à 20% d’ouverture mais seulement à 2% chez Gmail, c’est que vos emails arrivent majoritairement en boîte spam chez celui-ci.
Dans l’autre sens, quand vous mettez en place un ensemble d’actions correctrices en vue d’améliorer l’engagement de vos destinataires vis-à-vis de vos campagnes, le chiffre à suivre est, entre autre, le volume de clic généré par l’ensemble de vos campagnes (sur une semaine ou un mois par exemple). En réduisant le potentiel “non engagé” (inactifs, renfort de la permission, prise en compte du double optin, …) la délivrabilité globale de vos emails devrait s’améliorer (sauf si vous avez vraiment fait trop de bêtises et que vous êtes irrécupérable). Et si vous avez bien fait votre boulot, même si vous réduisez le nombre d’emails envoyés, le volume de clics ne devrait pas baisser, mais au contraire… augmenter ! Evidemment, ne vous attendez pas à voir cette augmentation arriver du jour au lendemain. Si vous pouvez être pénalisé en quelques secondes pour cause de mauvaises pratiques, faire remonter votre réputation d’expéditeur est un travail de longue haleine.